Les apprentissages fondamentaux tels que l’acquisition de la lecture, du calcul, de l’écriture et de l’orthographe ne se font pas de manière naturelle. Ils sont acquis par le biais d’actions pédagogiques lors des premières années de la scolarisation. Dans certains cas, ces apprentissages posent problème. Les troubles spécifiques des apprentissages concernent au moins 5 à 6 % des enfants, soit un enfant par classe. Ils se manifestent chez des enfants ayant une intelligence normale et qui ne présentent pas de problèmes d’ordre psychologique ou sensoriel (vue, ouïe).
Les principaux troubles des apprentissages sont la dyslexie (trouble spécifique de la lecture), la dyspraxie (trouble du développement moteur et de l’écriture), la dyscalculie (trouble des activités numériques), la dysphasie (trouble du langage oral), la dysorthographie (trouble de l’acquisition de l’orthographe) et les troubles de l’attention.
Les troubles des apprentissages sont parfois à l’origine de difficultés de communication, d’intégration scolaire et sociale, avec des répercussions sur le vécu familial et sur le vécu individuel de l’enfant : souffrance psychologique, anxiété, perte de confiance en soi, dégoût de l’école, fatigue.
Ils nécessitent une approche diagnostique et une prise en charge pluridisciplinaire. Leur diagnostic, leur prise en charge précoce par des rééducations appropriées, un accompagnement des parents, des adaptations pédagogiques et un soutien psychologique sont essentiels pour l’enfant, son entourage familial et aussi les enseignants (les troubles des apprentissages nécessitent généralement des aménagements scolaires).
Il n’existe pas de technique de rééducation « miracle », ces troubles sont durables, mais leur prise en charge permet d’améliorer et/ou de compenser les fonctions déficientes. Une prise en charge adaptée offre à l’enfant la possibilité de développer son potentiel scolaire.
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